De la neige à la plage, quasi sans transition

Publié le par A&S

Dimanche 13 et Lundi 14 décembre 


Lundi, il est midi et on est dans un beau bateau entre Buenos Aires et Colonia, en Uruguay. On a encore ajouté un tampon de plus à notre passeport, et ce pays sera finalement le dernier du voyage, apparemment il offre les plages les plus agréables autour de Buenos Aires, on n’allait pas manquer ça !

 

On a donc refait les sacs à dos, et c’est reparti pour un tour. On a quitté Ushuaia hier à 22 heures, après une bonne journée. On avait décidé de louer une voiture pour aller visiter une estancia à 85 kilomètres de là et puis faire un peu le tour que nous voulions en Terre de Feu. Hasard et coïncidence, on a retrouvé samedi nos montagnards de Torres del Paine, Pauline, Pierre et John. Résultat on a décidé de passer la journée ensemble, et c’était une excellente idée ! 

 

Direction donc l’estancia Haberton, à 5 dans notre Corsa. En fait, les travaux agricoles (surtout l’élevage des moutons) en Patagonie et en Terre de feu étaient auparavant organisés dans d’immenses domaines, les estancias. On voulait en visiter une avant de partir. C’est pas super tombé, parce que finalement celle qu’on a faite hier était la plus accessible, mais on a été assez déçus.. Un resto et des tartes au citron ont remplacé les moutons, et les quelques explications sur les proprios de l’époque, les premiers blancs à réussir à vivre dans cette contrée hostile, nous ont un peu laissées sur notre faim. En plus, le temps n’était pas au beau fixe, résultat on n’est pas restés très longtemps, un petit pique nique et on est repartis.

 

Pour l’aprem on avait prévu une ballade autour des lacs Escondido et Fagnano..mais franchement entre le vent et les bourrasques de pluie on a fait demi-tour. Et là, magie magie, en revenant à Ushuaia il faisait un grand soleil, grande classe. Résultat, on a pris une petite route qui bordait la côte, on s’est trouvé une petite plage au bord du canal de Beagle, et on a commencé une petite bronzette et un concours de ricochets. C’était top, sauf que mon rhume empirait, donc j’en n’ai pas trop profité.

Après ça, petite glace quand même pour fêter ça – il y avait deux énormes glaciers dans la rue principale, franchement on a trouvé ambitieux d’avoir un commerce de glaces à Ushuaia.. – et puis on est montés au dessus de la ville direction le Glacier Martial. Pour admirer la vue sur la ville, et aussi pour déposer nos trois compagnons, qui avaient décidé d’y camper et d’y monter le lendemain.

 

Fin de journée rapide entre courses pour les sandwichs du soir, retour à l’hôtel, puis retour chez le loueur de voiture, qui nous a emmenés à l’aéroport. L’hôtelier nous a vraiment laissé sur notre faim : autant sa pension était bien tenue et agréable (elle s’appelle Almanecer de Bahia), autant eux étaient spaces : entre elle qui était maniaque du rangement et de la propreté comme on en a rarement vu, et lui qui a, le matin, refusé qu’on laisse un sac de bouffe au frigo pour la journée, puis qui nous a carrément viré de chez lui car on prenait un peu trop notre temps pour prendre nos sacs à dos et s’en aller, on a fini déçus d’y avoir dormi 4 nuits, bref aucun sens du commerce ils doivent trop être isolés, là-bas…

 

Bref, on a donc commencé notre nuit dans l’avion. Décollage à 22h, avec le coucher de soleil, c’était magnifique de voir toutes ces montagnes et la baie d’Ushuaia. Mon mal de tête était au plus haut de son intensité, Arnaud a donc tout géré, et j’ai réussi à dormir un peu. Atterrissage à 1h30 à l’aéroport Buenos Aires, et recherche d’un endroit pour dormir.. On a finalement élu le derrière du kiosque de l’office de tourisme, un peu à l’abri des regards, on a posé nos sacs, et nos corps sur ce carrelage bien froid et on a cherché le sommeil.. Bon, on n’a pas trop mal réussi, on a quand même dû dormir 2-3 heures d’affilé, c’est déjà ça. En tout cas, à 6 heures, on était prêts à prendre la direction du port, pour aller prendre notre bateau.

 

L’Uruguay est en fait à 1h de catamaran rapide de Buenos Aires, ou à 3 heures de ferry normal, c’est tout proche et hyper bien organisé, c’est la destination vacances et weekend des porteniens. On a donc rapidement trouvé, et on a apprécié un bon petit dej, ça nous a un peu réveillés… Voilà voilà.. Depuis on est dans le ferry, on arrive dans 15 minutes, et on espère que les rabatteurs des pensions seront sur le quai histoire qu’on n’ait pas à tourner 107 ans pour trouver un lit !

 

Publié dans Argentine

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